Immobilier : le littoral attire toujours autant

Nice

Nice © istock – ph. vv shots

IMMOBILIER. Une étude sur les mouvements démographiques amorcés depuis la pandémie de Covid montre qu’un certain nombre de nos compatriotes ont décidé de déménager, télétravail aidant, pour se rapprocher des côtes. Ce qui n’est pas sans effets sur les marchés immobiliers locaux.

Une envie d’ailleurs. D’après une étude menée conjointement par l’institut de sondage Ifop et la Fondation Jean Jaurès sur les mouvements démographiques consécutifs à la pandémie de Covid, un certain nombre de Français ont décidé de déménager sur le littoral. Télétravail aidant, cette tentation d’aller vivre près de la mer concerne avant tout les côtes atlantiques et ne ferait qu’amplifier des dynamiques qui s’étaient déjà amorcés avant la crise sanitaire. Publiée ce 12 avril et relayée par l’AFP, cette étude compare les dernières données « pré-pandémie » de l’Insee datant de 2017 avec celles de 2021. Cartes à l’appui, l’analyste politique de l’Ifop Jérôme Fourquet et le géographe associé de la Fondation Jean Jaurès Sylvain Manternach, observent donc « une course à la mer », avec des gains de population allant de 2 à 5%, et culminant parfois à 10%. Ces mouvements démographiques touchent donc « prioritairement des littoraux atlantiques », comme le Morbihan ou la côte aquitaine, avec une moindre intensité sur le pourtour méditerranéen. Le littoral de la Manche, à l’exception de la région de Saint-Malo, est également moins plébiscité car « moins ensoleillé ».

Contraste avec « un vaste espace central dans lequel la population a diminué »

L’étude souligne en outre que les couronnes périurbaines de certaines grandes villes connaissent des mouvements de population similaires, à l’instar d’Orléans, Tours, Bordeaux ou encore Strasbourg, tout comme la bande frontalière de la Suisse. En s’appuyant sur ces données, les auteurs dessinent ainsi un arc allant de Saint-Malo au Pays basque puis obliquant vers Toulouse et Montpellier avant de remonter la vallée du Rhône vers la frontière suisse. « Nous appellerons cette zone en croissance démographique le ‘nouveau croissant fertile' », analysent-ils, pointant au passage le contraste avec « un vaste espace central dans lequel la population a diminué ». Toujours selon eux, des phénomènes déjà en cours se trouvent en réalité confirmés, du fait d’un effet d’entraînement du tourisme et de l’attrait des zones résidentielles, sans oublier la fameuse aspiration à « la maison individuelle avec jardin ».

Renchérissement de l’immobilier local

Et si une partie de nos compatriotes ont fait leurs valises en direction de la mer, c’est notamment grâce au développement du télétravail. « Ce phénomène a contribué à alimenter la poursuite de la péri-urbanisation et de la croissance démographique dans les couronnes toujours plus éloignées du centre des principales métropoles françaises », écrivent Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach. Avec des conséquences sur les marchés immobiliers locaux : l’arrivée récente d’« une population aisée désirant acquérir un logement dans des espaces littoraux dans lesquels l’immobilier était déjà cher a encore renchéri les prix, ce qui a eu pour effet de les rendre de moins en moins accessibles aux classes moyennes et modestes autochtones », relèvent-ils.

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