Après les nombreux défauts du marché immobilier, Pékin tente de le consolider en présentant des mesures qualifiées d' »historiques ». Trois cents milliards de yuans (38 milliards d’euros) de financement alloués par la Banque centrale, des règles hypothécaires assouplies, les gouvernements locaux (dont beaucoup ont un passif de plusieurs zéros) invités à acheter une partie des appartements encore invendus ou non vendus. été achevé (à cause de la faute des constructeurs qui, entre-temps, se sont retrouvés en demeure ou ont fait faillite).
Les investisseurs espèrent que ces mesures marqueront le début d’une intervention gouvernementale plus incisive pour compenser la baisse de la demande de logements et ralentir la chute des prix. Mais cet ensemble de mesures pourrait ne pas suffire à résoudre le problème des maisons inachevées ou invendues.
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De la bulle pré-Covid aux défauts post-Covid
Il marché de l’immobilier, qui représente au-delà un quart du PIB chinois, avant la pandémie, il présentait des symptômes évidents de bulle spéculative. Les entreprises ont dû continuer à entreprendre des projets de plus en plus ambitieux et à les vendre avant qu’ils ne soient terminés pour rembourser les dettes contractées par les banques afin de démarrer leur activité plus tôt. Le gouvernement chinois a alors, pour calmer le marché immobilier, dont les prix dépassaient largement le pouvoir d’achat des salaires, a demandé aux banques de fermer les robinets du crédit, déclenchant une crise immobilière sans précédent qui a eu des répercussions sur l’ensemble de l’économie. Puis le confinement prolongé dû à la stratégie chinoise consistant à prévenir la contagion du coronavirus au lieu de la combattre par la vaccination a interrompu la chaîne des prêts et des projets, entraînant la faillite de plusieurs entités.
Le premier domino tombé fut celui de Evergrande, la société immobilière la plus endettée au monde, a ébranlé la confiance dans l’économie chinoise en 2021, laissant les créanciers courir après les dettes impayées et les projets immobiliers inachevés à travers le pays. La crise du financement a poussé Jardin de campagne au défaut de paiement des obligations : Country Garden était autrefois le plus grand groupe immobilier privé de Chine en termes de ventes et a longtemps été considéré comme plus stable financièrement que ses concurrents. D’autres défauts ont suivi par la suite.
Les autorités chinoises ont alors dû revenir sur leurs mesures et ont poussé les banques d’État à accélérer les prêts aux sociétés immobilières pour tenter de soutenir le secteur.
Les taux des prêts immobiliers réduits à leur plus bas niveau depuis 1992
Dans le détail des nouveaux soins aux chevaux, les mesures concernent tout d’abord une réduction de l’acompte minimum pour ceux qui en achètent un. première maison de 20% à 15%, alors qu’il baisse de 30 à 25% pour résidences secondaires: les taux les plus bas depuis l’introduction des prêts hypothécaires en 1992.
I gouvernements locaux, endetté au total, pour l’équivalent de 9 XNUMX milliards de dollars, ils pourront racheter les terrains vendus à différents constructeurs puis demander aux entreprises publiques d’acheter « quelques » maisons à des prix « raisonnables », explique le ministère du Logement. « Dans les villes où le nombre de logements commerciaux est élevé, gouvernement il faudra peut-être prendre en considérationen acheter certains à des prix raisonnables pour les utiliser comme logements abordables », a déclaré le vice-Premier ministre He Lifeng. La Banque centrale a présenté un rapport à ce sujet fond Prêt de 300 milliards de yuans pour soutenir ces achats par les entreprises publiques locales. La Banque populaire de Chine a déclaré qu’elle s’attend à ce que cette décision amène les banques à fournir 500 milliards de yuans supplémentaires de crédit au système.
Opinion des analystes
Imaginez que «ce n’est pas assez pour écouler le stock de propriétés invendues en Chine, mais contribuera à stabiliser les prix dans de nombreuses villes », déclarent les analystes de Trivium. En mars, le nombre total de logements invendus équivalait à 748 millions de mètres carrés, selon l’Office national des statistiques. « Nous espérons que les acheteurs reviendront sur le marché une fois que les prix de l’immobilier se seront stabilisés, également encouragés par des prêts moins chers et des mises de fonds moins élevées », poursuivent les analystes. « Ces mesures drastiques démontrent que le gouvernement central n’est plus disposé à tolérer l’effondrement du marché immobilier. » Pour les analystes de Morgan Stanley les ventes sur le marché immobilier chinois prendront probablement au moins six à douze mois avant de se stabiliser, et une grande partie de cette stabilité est liée à la manière dont le gouvernement distribuera le soutien financier. L’exécution du financement et le calendrier des nouvelles mesures, notamment les plans de financement, seront cruciaux pour le reprise du marché. L ‘Économie chinoise a montré des signes mitigés de reprise, avec une augmentation de la production industrielle mais en même temps une croissance lente de la demande intérieure, encore effrayée par les difficultés récentes
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